Festival de Berlin 2014 : Macondo, classique histoire de gamin en charge, sur fond de conflit Tchétchène

Compétition
MACONDO
de Sudabeh Mortezai
avec Ramasan Minkailov, Aslan Elbiev, Kheda Gazieva...

Dans un immeuble de la banlieue de Vienne, en Autriche, vit une mère Tchétchène avec son fils de 11 ans et ses deux filles. Nouvelle histoire où c'est le fils qui s'occupe de la famille, allant chercher les filles à l'école, et faisant notamment les courses, "Macondo" souffre nécessairement de la comparaison avec des films comme "Jack", présenté en début de festival, ou issus du cinéma des frères Dardenne, dont "Rosetta", dans lequel le scénario semble puiser ses ressorts finaux.

Heureusement l'interprétation de Ramasan Minkailov est assez remarquable, le jeune homme faisant passer par le regard toute sa frustration et son envie de garder le pouvoir au travers de son rôle de père de substitution. Récit de maturation et d'une rivalité malvenue, sur fond à peine esquissé du conflit entre Tchétchénie et Russie, le film paraît avoir trop peu sa propre identité pour convaincre le jury.