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Festival

Festival Deauville 2011 : Jour 5 - Robert Redford revisite le passé des USA avec "The Conspirator"

8 septembre 2011

Deauville 2011, 5e jour, mercredi 7 septembre.

COMPETITION
WITHOUT
Un film de Mark Jackson

Joslyn arrive sur île isolée, coupée d'internet et manquant de réseau téléphonique, pour s'occuper d'un vieil homme en fauteuil roulant et lui aussi semblant être coupé du monde extérieur. Traversant un épisode douloureux de sa vie, ce travail et cet endroit va faire remonter en elle de grandes angoisses, liées à son ex-petite amie, qui lui manque terriblement.

Avis : Film d'ambiance fort, qui rappelle dans une moindre mesure l'isolement de "Shining", "Without" est un film sur le manque et les conséquences de cette absence. Conséquences sur sa sexualité, son moral, son état psychique. Allant de mystères en mystères, Mark Jackson les élucide les uns après les autres avec brio, certains se révélant plus complexes à analyser, laissant le spectateur avec des clés qu'il devra lui-même trouver ou s'inventer... beau récit et belle interprétation de la jeune Joslyn Jensen.
Niveau +3. Critique à venir

TERRI
Un film de Azazel Jacobs

Terri vit seul avec son oncle James et, ces derniers temps, il va à l'école en pyjama ! Il a accepté sa condition, celle d'être celui dont toute l'école se moque à cause de son surpoids. Mais son proviseur qui voit en lui l'élève qu'il a été, le convoque pour des rendez-vous hebdomadaires pour lui faire remonter la pente...

Avis : Après être venu avec son film "Momma's man", Azazel Jacobs revient avec son nouveau long-métrage "Terri" portrait d'un jeune ado, en surpoids, la risée du collège mais que son proviseur voudrait aider. Sauf qu'il n'est pas le seul à devoir être aidé. Il y a aussi le jeune angoissé Chad et la jeune précoce sexuellement Heather. A eux trois ils apprendront comment la vie peut vous rejeter et comment à plusieurs on peut plus facilement s'en sortir. Si Jacobs a gagné en maturité par rapport à son précédent, force est de constater qu'il n'apporte rien de bien neuf au cinéma. Heureusement que les comédiens sont au top, Jacob Wysocki (Terri) et John C. Reilly (le proviseur adjoint) en tête.
Niveau +1. Critique à venir

DOCUMENTAIRE

Buck
Un film de Cindy Meehl

Buck n'est pas le nom d'un cheval, mais d'un cow-boy qui parcourt les Etats-Unis de ranch en ranch où il délivre des formations de 4 jours pour apprendre le dressage de chevaux sans violence ni traumatisme.

Avis : Voilà un documentaire qui nous entraîne dans les ranchs américains et qui nous en apprend davantage sur la vie des éleveurs de chevaux. Buck Brannaman en est un extraordinaire, celui qui a fini sur le tournage de "L'Homme qui murmurait à l'oreille des chevaux" comme consultant et doublure de Robert Redford. Son parcours est des plus atypiques car digne d'un scénario hollywoodien : mère décédée enfant, père violent, adopté par une famille, et véritable star et maître en la matière pour l'élevage des chevaux...
Niveau +2. Critique à venir

PREMIERE

Dark horse
Un film de Todd Solondz

Abe vit encore chez ses parents et travaille dans la compagnie de son père. A 30 ans il n'a jamais rien entrepris de ses propres mains et se réfugie dans sa chambre pleine de figurines en plastiques. Lors d'un mariage, il rencontre une fille pas très bien dans ses baskets et au rendez-vous suivant, il lui propose de l'épouser !...

Avis : On a connu Todd Solondz plus incisif ("Happiness", "Life during wartime") mais se confronter à la trentaine de deux personnages totalement immatures - Selma Blair et Jordan Gelber - ne manque pas de piquant ! La prestation des deux acteurs est d'ailleurs terrifiante de vérité. Entre être un favori ou un outisder, ils ont tous les deux choisi : être un looser !
Niveau +2. Critique à venir

The Conspirator
Un film de Robert Redford

Suite à l'assassinat du Président Abraham Lincoln en 1865, sept hommes et une femme sont arrêtés et accusés d'avoir comploté pour le tuer lui ainsi que le vice-président et le secrétaire d'Etat américains. Dans le contexte sombre de l'après-guerre de Sécession, un jeune avocat accepte à contrecœur de défendre la seule femme, Mary Surratt, devant le tribunal militaire.

Avis : Le dernier flop américain lui revient. Avec son budget avoisinant les 25 millions de dollars, le film n'a rapporté cette année aux USA qu'un peu moins de 12 millions de recettes. Et pourtant... s'il est strictement académique et calibré pour les Oscars, le film réserve de belles surprises. Et dans le genre des films de procès, il rappelle l'assez bon "Amistad" voire le très bon "JFK". C'est encore une fois l'occasion pour James Mcavoy d'étaler tout son talent.
Niveau +2. Critique à venir

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Anthony REVOIR Envoyer un message au rédacteur
Source : Mathieu Payan