LE PAPILLON
Les bonnes intentions ne suffisent pas toujours
Julien (Michel Serrault) décide de partir à la recherche de l’Isabelle, un papillon de nuit des plus rares. Il découvre alors qu’une passagère clandestine fait le chemin avec lui jusqu’au Vercors. Il s’agit de la fille de sa voisine (Claire Bouanich), âgée de huit ans…
Ce film de Philippe Muyl (« Cuisine et dépendances ») est plein de bons mots d’enfants, de questions indiscrètes et sans réponses. Il s’en dégage une complicité tendre et que l’on sent sincère entre Serrault et la jeune interprète. Il est aussi empli de paysages bucoliques et rafraîchissants. Alors comment expliquer que la sauce ne prenne pas ?
Malgré tout le charme et le naturel de la jeune actrice, le comique de ses blagues (certes connues) sur le capitaine crochet, ou de ses maladresses empreintes d’innocence ou de savant calcul, on a peine à adhérer à son couple forcé avec le gentil-papy Serrault. Peut-être qu’on a trop vu cela et que le propos sur la quête de l’amour de la mère ou la promesse à tenir avant de mourir paraît ici éculé. Ou peut être simplement que nous avons perdu une certaine capacité à l’émerveillement devant la simplicité. Reste que l’ennui prédomine, et c’est bien dommage.
Olivier BachelardEnvoyer un message au rédacteurÀ LIRE ÉGALEMENT
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vendredi 8 novembre - 10h30
Rafraichissant dans cette période grise