ZOOLANDER
Modèles minimalistes
Zoolander est un modèle homme brun des plus réputé, jusqu’au jour où, croyant remporter le trophée du meilleur mannequin pour la troisième année consécutive, il monte sur scène récupérer la statuette, qui est en fait attribuée à son ennemi juré : le modèle homme blond ! Heureusement, un méchant couturier ressemblant étrangement à un certain Jean Paul G. lui lave le cerveau, pour l’obliger à tuer le président de Malaisie, car celui-ci veut empêcher le travail des enfants…
Stiller s'amuse énormément à jouer les mannequins crétins, adoptant différentes moues sensées être des plus sensuelles, et prénommées des doux noms de Blue Steel, Le tigre, Ferrari. Par ailleurs toutes quasi identiques, ces faciès de poisson ventouse permettront aux fans de patienter jusqu'au nouveau look : le Magnum. Eh oui, ça ne s'invente pas !
Si vous pensez que le film est débile, eh bien vous avez raison. Reste que c'était l'objectif, et c'est donc réussit. On nage dans la bêtise du début à la fin. La superficialité est le maître mot, le style de vie que nous décrit Stiller, et on en redemande.
Les scènes de l'affrontements sur un podium, jusqu'à l'arrachée du slip en site propre (autrement dit dans le pantalon, et avec une seule main !) est un délice de stupidité. Cependant, à force d'accumuler stéréotypes et grimaces pas drôles, Stiller fini par s'embourber un peu et par lasser.
Dommage que la critique du milieu de la mode ne soit pas plus mordante et que l'intrigue se résume à un épisode " Y-a-t-il un flic ", le rire parfois en moins. Reste que les fans de fashion tv en auront pour leur argent, de la combinaison bleu laser au look dit " la déglingue ".
Olivier BachelardEnvoyer un message au rédacteur