Festival Que du feu 2024 encart

RESIDENT EVIL

Un film de Paul W.S. Anderson

Un bon gros mélange informe

Comment décrire ce malheureux ratage ? On oscille en permanence entre film d'espionnage, dont on saisit pratiquement dès le départ les principaux enjeux, film de science fiction, avec des sortes de cocons-caissons expérimentaux à la Alien ou Matrix, film de castagne ou de guerre avec des bébêtes en images de synthèse et enfin film de zombies, avec des morts vivants assoiffés de sang, des chiens enragés et des lambeaux de chair à souhait.

Milla Jovovich est loin d'avoir la présence à l'écran d'une Sigourney Weaver. Elle n'en a ni la carrure, ni la tenue adéquate. En effet, difficile de croire à cette soldate en robe de soirée déchirée, à laquelle il ne manque finalement que les talons d'une Nikita.

La mise en scène, si elle affiche une certaine dynamique, se permet des pompages à gogo, des rayons découpeurs de Cube, aux scènes de métro-train à la Ghosts of Mars ou Mimic. Bref un potage réchauffé et dilué.

Olivier BachelardEnvoyer un message au rédacteur

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