INTERVIEW
J'IRAI DORMIR À HOLLYWOOD
Antoine de Maximy
Réalisatrice - ActeurJournaliste :
Est-ce qu’on peut aller dormir chez vous ?
Antoine de Maximy :
« Chez moi », c’est où ? Je plaisante ! Mais pour tout vous dire, j’ai déjà accueilli deux journalistes chez moi !
Journaliste :
Comment avez-vous envisagé ce voyage aux Etats…
Journaliste :
Est-ce qu’on peut aller dormir chez vous ?
Antoine de Maximy :
« Chez moi », c’est où ? Je plaisante ! Mais pour tout vous dire, j’ai déjà accueilli deux journalistes chez moi !
Journaliste :
Comment avez-vous envisagé ce voyage aux Etats-Unis ? Comment imaginiez-vous les Américains ?
Antoine de Maximy :
Je n’avais pas d’idées arrêtées sur les Américains. Les gens qui sont sympas et accueillants sont ceux pour qui tu arrive au bon moment !
Journaliste :
Est-ce qu’il y a des pays « plus faciles » que d’autres ?
Antoine de Maximy :
Oui. Si je prends l’exemple du Maroc, on peut dire que je n’ai pas eu de difficultés pour aller dormir chez les gens, bien au contraire, alors qu’en Iran je n’ai pas rencontré le même accueil. Cela s’explique : il y a la langue, le fait que je ne pouvais pas lire vu que ce n’est pas le même alphabet. On a eu des problèmes avec la caméra. Ce n’était pas possible de filmer les femmes. Aux Etats-Unis, on ne peut pas dire qu’il y a une entité homogène. J’ai trouvé des gens sympas et marrants au fin fond du Texas.
Journaliste :
Pourquoi les Etats-Unis ?
Antoine de Maximy :
Pour plusieurs raisons. Quand j’ai commencé l’émission « J’irai dormir chez vous », il n’y a que la chaîne Voyage qui a bien voulu de mon émission et je me gardais les Etats-Unis en réserve comme une sorte de levier pour pouvoir répliquer le jour où l’on voudrait stopper l’émission. « Attendez , je n’ai même pas fait les Etats-Unis » !!
Journaliste :
Comment avez-vous décidé des étapes et donc du tracé de votre voyage ?
Antoine de Maximy :
En fait je l’ai vraiment fait au fur et à mesure et au grès de mes envies ! Je voulais voir les Amishs, ensuite voir la Nouvelle Orléans, puis Las Vegas. J’ai toujours rêvé d’aller là-bas ! Ce film est surtout un Road Movie et pas un film documentaire. Il est vrai que je ne montre pas le côté le plus reluisant des Etats-Unis parce que quand tu n’as pas de voiture, et bien tu voyage à pied et tu rencontre ceux qui n’ont pas de voiture, donc des gens pauvres. J’ai fait le voyage que j’avais envie de faire : rencontrer ceux qui sont en dehors des sentiers battus !
Journaliste :
Est-ce que parfois vous vous trouvez inconscient ?
Antoine de Maximy :
J’ai voyagé dans des conditions de guerre et donc dans des conditions exceptionnelles. De plus les gens te mettent en garde. Je n’avais pas peur pour mon matériel mais plus qu’on me fasse quelque chose à moi !
Journaliste :
Dans le film, vous ne dormez pas beaucoup chez les gens !
Antoine Maximy :
On ne voulait pas reproduire la série, ni faire un film racoleur !
Journaliste :
Comment avez-vous procédé pour la musique ?
Antoine de Maximy :
Béatrice Ardisson a fait un boulot assez exceptionnel pour réussir à trouver des musiques « standard » des Etats-Unis, mais décalées ! La musique originale est signée Fabrice Viel !