LEO, ROI DE LA JUNGLE
Le Roi Lion avant l’heure, et en version plus écolo
Léo, lion blanc, fait régner l’ordre dans la jungle. Mais lorsqu’un groupe d’hommes blancs, à la recherche des fameuses pierres de lune, pénètre dans la forêt, il doit faire face à plusieurs dangers, dont un incendie et un mystérieux virus…
Certains d’entre vous connaissent déjà cette famille de lions, aux grands yeux écarquillés, à l’image des personnages des dessins animés japonais. Il faut que ce Roi Léo a fait l’objet d’une série télévisée, datée de 1965, et diffusée en France dans les années 70. Souvenir lointain donc que cette gentillesse affichée sur des visages aimables, et que ces bons sentiments, remis au goût du jour dans ce dessin animé de 1997. A voir les premiers plans, où le roi, adulte, domine la forêt depuis un majestueux éperon rocheux, on se dit que Le Roi Lion de Disney n’est pas loin, d’autant que le film commence également par la présentation des enfants au peuple de la jungle.
Mais le film de Takeuchi possède un message bien plus écologiquement appuyé que l’approche américaine, en traitant des méfaits de l’homme sur la nature, mais aussi de sa possible vie en harmonie avec les animaux. Les aventures des deux enfants, dont Louné, le mâle, mises en avant dans un premier temps, sont ensuite étrangement éludées, coupant ainsi le film en deux parties, aux tons différents, passant d’un humour léger et inquiétant à un sérieux poétique. Ce voyage vers l’entraide et la compréhension d’intérêts mutuel plaira aux petits par son rythme et sa multitude de personnages, et aux grands, par son récit implacable.
Olivier BachelardEnvoyer un message au rédacteur