MARI IYAGI
Magie ordinaire
Tout comme son confrère Miyazaki, Lee Seong-Kang puise son inspiration à la fois dans l'imaginaire enfantin, la mémoire collective et la culture de son pays. Le phare et sa lampe brisée, font office ici de porte vers un passé douloureux, anesthésié par un contexte d'une douceur infinie (voir le 'chien nuage') qui relève plus du rêve que du cauchemar.
Sans vouloir entrer dans l'interprétation d'un récit plus suggestif qu'explicite (chacun se fera son idée), on précisera juste que le graphisme atténue quelque peu les traits de contours des différentes formes, laissant aux ombres la liberté d'accompagner celles des personnages. Lee Seong-Kang privilégie donc les décors, et surtout les paysages, contrastés, amples et bien souvent magiques. Un nouvel animateur à suivre, venu cette fois-ci de Corée du Sud.
Olivier BachelardEnvoyer un message au rédacteur