Festival Que du feu 2024 encart

NIGHTMARES IN RED, WHITE AND BLUE

Un film de Andrew Monument
Avec Ola Rapace...

Un documentaire débordant de chaire humaine

Un documentaire sur l’histoire et l’évolution du film d’horreur américain à travers les extraits et les interventions des grands de l’horreur, tels que Romero ou Dante…

La première chose qui frappe et fait mal, c’est la médiocre qualité de ce documentaire. Car coté forme, ce dernier est composé de beaucoup d’images d’archives, ce qui entraine une esthétique peu reluisante. Certes, c’est inévitable pour des bobines plus vieilles que ma grand-mère, mais malheureusement le reste ne vient pas relever le rendu global : car aussi bien dans les interviews présentées, que dans les enchainements et transitions, la mauvaise qualité est bien présente. On peut même admirer quelques bons gros pixels dignes de vidéo Youtube. Entre temps, on nous déverse un magma épileptique d’images, scènes et photos ensanglantées. Bref, l’effort technique n’est pas au rendez-vous et à cela on rajoute un sous-titrage erroné par moment. « Nigtmares in RWB » aurait mieux fait de s’inspirer du grand travail de Pete McCormack pour son documentaire « Facing Ali ».

Coté fond, même pour un non passionné des films d’horreurs comme moi, le documentaire se suit avec intérêt, apporte quelques anecdotes et instruit. Andrew Monument interviewe tour à tour les grandes figures qui ont marqué le genre, telles que Romero, Carpenter ou Dante. Ils y expliquent les différents sous-genres de l’horreur qui puisent bien souvent leur inspiration à travers les mœurs de la société américaine. On prend notamment plaisir à revoir certains extraits de films qui ont hanté notre enfance, tels que « Freaks » ou « The Thing ». Mais globalement, à moins d’être un mordu du genre, l’ennui gagne rapidement. Fan du bon vieux Jason, à vos tronçonneuses ! Sinon, passez votre chemin.

Jean-Philippe MartinEnvoyer un message au rédacteur

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