ANACONDAS
Du néant sorti le néant.
Alors là c'est le pompon. Qu'est-ce que ce film fait sur les écrans à une pareille période de l'année. tel est la plus importante question qu'il soulève au final. Le 2 derrière le titre annonce qu'il est la suite de la sympathique série B qui mettait en scène Jennifer Lopez et Jon Voight. Le Anacondas devant le 2 signifierait qu'il y aurait de gros serpents violents et meurtriers. Résultat des courses pas de Jennifer Lopez et pas de gros serpents violents.
A la place on a le droit à des ersatz d'actrices et de monstres. Les effets spéciaux sont ridicules et invisibles. Ce qui, pour le deuxième terme, dans de nombreux films est un compliment. Le fait est qu'ici c'est une tare que bon nombre de série Z (pour ne citer que Boa avec Dain Caïn) pallie au moins avec des reptiles visqueux et caoutchouteux. En plus de cela le scénario accumule toutes les incohérences existantes et imaginables, à l'image d'un challenge entre scénaristes alcooliques et dépressifs.
Bref en fin de course un film qui n'aurait du sortir qu'au moment de la fête du cinéma à un tarif bien inférieur à celui d'une location de vidéo-club. Seul des malintentionnés vont orienteront vers ce film, qui ne fait même pas rire au final.
Guillaume BannierEnvoyer un message au rédacteur