HIDALGO
Divertissement simpliste mais dépaysant
Voir un cheval dont le jabot a été transpercé d'une lance, se relever et courir, cela arrive dans Hidalgo. Tout comme le voir s'écrouler, terrassé par la soif, puis se redresser à nouveau de fierté, face à son rival, pur sang arabe. Ainsi, le film de Joe Johnston ne nous épargne aucun morceau de bravoure. Pas plus qu'une flopée de clichés sur les touaregs, les arabes, les anglais ou même américains.
Il faut dire que le film est produit par Disney. Rien d'étonnant alors à ce qu'il distille de bonnes valeurs comme le pouvoir de la volonté individuelle, ou l'entraide. Et qu'il fasse la part belle aux personnages secondaires doués d'un sens acerbe du second degré (voir l'écuellier arabe de l'américain). Heureusement, il y a les paysages du moyen orient (ou sensés l'être), que les cavaliers traversent avec plus ou moins de célérité. Dépaysant donc.
Olivier BachelardEnvoyer un message au rédacteur