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L'INCRUSTE

S'incruster, tout un art…

De manière à trouver un logement, Paul (Titoff), se fait passer pour le cousin de Christophe, jeune homme qui a prêté son appartement à Alexandre (Diefenthal)…

Le sujet de l'incruste étant un thème déjà traité dans le cinéma, il est difficile de faire vraiment original. « L'incruste », c'est un scénario qui n'a rien d'extraordinaire, et un film qui finit bien. Bref, une comédie où on rit un peu, où on s'ennuie aussi, mais qui se laisse regarder.

L'histoire, c'est celle de Paul (Titoff) ayant pris pour habitude de squatter chez les autres et qui se fait passer pour le cousin de Christophe, parti en Angola. Comme Christophe a prêté son appartement à Alexandre (Frédéric Diefenthal), Paul décide de s'incruster dans la vie de celui-ci et même de l'arnaquer « pour sa survie », alors qu'ils sont devenus amis. Une aventure qui leur fera croiser la route de trafiquants, voleurs et prostituées, pour finir avec une histoire de diamants. Certes, il y a des passages « drôles », avec le personnage du papy qui les aide à voler sans le savoir, l'échange des étiquettes au supermarché avec une bouteille de vin pour le prix d'un fruit (qui devrait d'ailleurs donner des idées à certains), mais ça ne suffit pas.

A noter que pour ce premier long métrage, les réalisateurs ont eu recours à deux comédiens ayant un certain parcours derrière eux dans un registre cinématographique varié, et qui vont probablement attirer les spectateurs. Le duo sympathique constitué par Titoff et Frédéric Diefenthal, tire quelque peu son épingle du jeu. L'humoriste marseillais dans le rôle de l'incrusteur est attachant. Derrière le personnage du « profiteur », se cache une histoire d'amitié qui résistera à tout. Quant à Frédéric Diefenthal, son rôle d'artiste naïf n'est pas sans déplaire non plus. Mais, ce qu'il y a de sûr dans l'histoire, c'est que le film n'arrivera pas à rester incrusté dans les mémoires.

Alexandra TrepardouxEnvoyer un message au rédacteur

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