Festival Que du feu 2024 encart

BRAQUAGE A L'ANGLAISE

Un film de Roger Donaldson

« Les bijoux de famille » de la reine !

Quand on cambriole une banque, il vaut mieux toujours vérifier son contenu et plus particulièrement le risque présence de photos compromettantes. Peu préparés, Jerry et sa bande vont-ils ainsi se retrouver avec sur les bras, un butin des plus encombrant et des plus dangereux...

Ce petit film reprend le style des polars à l'anglaise, des années 70, style de ceux portés par Michael Caine, avec une image sèche et une caméra très fluide mais proche des personnages. Inspiré d'une histoire vraie, « Braquage à l'anglaise » prend le temps de poser ses personnages sans pour autant ralentir le rythme. Un vrai régal, surtout que ceux-ci sont parfaitement décrits et écrits, avec une petite pensée supplémentaire pour notre Jason Statham préféré, qui déchire une nouvelle fois l'écran par son charisme et sa puissance. J'aime cet acteur. Et les scénaristes aussi, puisqu'ils lui ont concocté un héros sur mesure, qui là où ses congénères sont peu à peu consumés par le cynisme ambiant, lui reste solide comme un roc, droit et intègre, du moins avec un certain code d'honneur.

Alors que la scène de cambriolage permet au film de se lancer réellement, c'est surtout par la suite la traque de ces drôles de cambrioleurs par des services d'état pas toujours très honnêtes, qui donnent le piment du film. Le tout est enrobé d'un humour « so british » qui confère au film une justesse de ton, sans jamais se prendre totalement au sérieux. Et au final, ce polar embraye toutes sortes de péripéties avec rythme et fracas. Alors ne boudons pas notre plaisir pour un long-métrage à l'ancienne, un vrai film de casse, avec ambiance assurée, personnages marqués et découpage nerveux.

Guillaume BannierEnvoyer un message au rédacteur

À LIRE ÉGALEMENT

Laisser un commentaire