LA DISPARUE DE DEAUVILLE
Quête de vérité
Le thriller signé Sophie Marceau nous invite dans une ambiance de « milieux ». Elle utilise deux endroits : le palace de Deauville et la ville du Havre pour confronter ces milieux opposés. De plus, l’état psychologique de l’enquêteur déprimé pose un environnement instable pour résoudre l’enquête. Du coup l’ambiance devient pesante.
La première partie du film laisse une sensation d’être devant un polar intellectuel à cause de la lenteur du déroulement de l’histoire et notamment de l’installation des personnages. Mais il s’agit peut être là d’une volonté de l’auteur pour nous aider à nous glisser dans ce polar. La confusion psychologique du policier, elle, trouble le public. Tout devient plus rapide et s’éclaircit à l’aide d’une course poursuite et de la conjugaison d’éléments qui se développent autour de la recherche de la vérité.
En conclusion Sophie Marceau nous fait passer un moment plaisant avec néanmoins quelques longueurs. L’intrigue n’est pas des plus recherchées mais la mise en scène s’avère inventive. Une réalisatrice à suivre donc.
David BrejonEnvoyer un message au rédacteur