SOURIS CITY
Débordant d’imagination
Bien que l’idée de base semble un tantinet banale (une souris qui cherche à regagner sa luxueuse demeure et un méchant voulant éradiquer Souris City), les moyens employés pour nous conter cette histoire sont à la fois recherchés, surprenants et drôles. Dans le souci de perpétuer le réalisme auquel nous ont habitué les studios Dreamworks, la troisième collaboration Dreamworks/Aardman (« Chicken Run », « Wallace et Gromit le mystère du lapin-garou ») nous offre une création originale et une richesse des décors par le mélange de leurs savoir-faire respectifs (image de synthèse et pâte à modeler).
Habitué des clins d’œil en tout genre, les studios Dreamworks mettent ici l’accent sur la musique (de Billy Idol à Bobby Mc Ferrin) avec les limaces chanteuses qui orchestrent les aventures de Roddy et Rita. Ces apparitions mesurées et pertinentes sont sans aucun doute la petite perle de Souris City. Mais ne boudons pas notre plaisir face au reste de cette histoire, qui avec pour fond les thèmes de la richesse, la solitude, la fraternité et le pouvoir, nous montre des personnages qui partent en quête du bonheur, un bonheur dont chacun a sa propre idée.
Caroline LevesqueEnvoyer un message au rédacteur