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QUATRE FILLES ET UN JEAN’S

Un film de Ken Kwapis

Une sympathique comédie initiatique

Alors que leur petit groupe est sur le point de se séparer pour la première fois, chacune partant en vacances de son côté, puis voguant vers divers horizons estudiantins, quatre amies d’enfance découvrent par hasard un jean, qui leur sied toutes, ce malgré leurs différences de formes. Elles décident d’en faire le symbole de leur union à distance, en se l’envoyant régulièrement par la poste...

L’idée de départ pouvait paraître saugrenue et naïve, mais faire de cette paire de jeans, le symbole d’une amitié qui pourrait perdurer malgré la distance, cadre bien avec la cible adolescente de ce petit film sans prétentions. Chacune espère ainsi, comme elles se le sont promis, qu’elle vivra, en portant ce pantalon, la plus belle chose de sa vie, ou tout au moins de son été. Alors quand les quatre commencent à rencontrer de charmants jeune garçons, c’est au hasard, aux conflits de familles ennemies, ou aux codes sociaux, qu’elles commencent à s’attaquer, en ignorantes de choses de la vie, qu’elles sont toutes.

« Quatre filles et un jean » est donc un film initiatique au sens le plus positif du terme, semant au passage quelques messages de tolérance et d’espoir. Certes, tout cela n’a rien de révolutionnaire, mais on se remémore quelques beaux films, plus adultes, comme « Beignets de tomates vertes », qui semblent s’inscrire dans la même veine. Ajoutons une variation colorée et lumineuse des lieux géographiques, ainsi qu’une sortie du territoire américain plutôt bienvenue, et le tableau positiviste sera complet. Et si la peinture de la Grèce reste stéréotypée, elle n’en est pas moins joyeuse, et porteuse d’un espoir d’éveil qui touchera la midinette qui sommeille en chacun de nous.

Olivier BachelardEnvoyer un message au rédacteur

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