PERCY JACKSON, LE VOLEUR DE FOUDRE
Un héros sorti de la cuisse de Poséidon
Le fils de Poséidon et d’une mortelle, Percy Jackson, va découvrir de manière spectaculaire ses ascendants ! Surtout que la moitié du monde des Dieux est à sa recherche, après le vol de l’éclair de Zeus. Seule l’aide du plus grand des centaures et de nouveaux et très divins jeunes amis, va lui permettre d’accepter sa condition et de lutter contre les forces du mal…
Adapté d'une série de livre pour ado (encore une fois!!!), Percy Jackson aborde cette fois-ci le thème de la mythologie grecque, dieux et bestiaires compris, en adaptant bien sûr ces contes au monde moderne... et américain surtout. Les créatures défilent dès lors que la professeur se transforme en harpie, affrontant un Percy Jackson affolé.
C'est d'ailleurs là un des points forts du film: remettre au goût du jour des contes et des créatures rarement vus au cinéma ces dernières années, plus souvent éclipsés par les trolls et autres orcs. Alors quel plaisir de retrouver centaures, satyres et autre méduse exploser l'écran. Mais voilà, à force de trop vouloir adapter, les scénaristes ont terni cette foisonnante mythologie.
Car si le début du film attire l'attention, plus le métrage avance, moins le spectateur se laisse surprendre. Le scénario tourne très vite à vide, sans que les effets spéciaux ne puissent sauver le tout. Certes ils sont réussis (surtout ceux consistant à transformer Pierce Brosnan en centaure...), mais ils ne donnent en rien le côté épique que ce genre de film réclame. Il manque à ce film le souffle et le grandiose propre à la mythologie grecque. Le réalisateur Chris Colombus (déjà en charge des 2 premiers Harry Potter) ne réussit pas à dompter la magie d'un tel monde, alors que le sujet le permettait.
En fin de compte, ce film déçoit, malgré un potentiel prêt à combler des générations de spectateurs, avec un scénario beaucoup trop superficiel et une réalisation sans souffle épique. Dommage, surtout que le bestiaire et les effets spéciaux l'auraient peut-être permis.
Guillaume BannierEnvoyer un message au rédacteur