BENJAMIN GATES ET LE TRESOR DES TEMPLIERS
N’est pas Indiana Jones qui veut
Petit, Ben Gates (Nicolas Cage) avait déjà la curiosité exacerbée, grâce aux histoires de son grand père, lui contant la légende du trésor des chevaliers templiers. Devenu adulte, il n’a de cesse de chercher ce trésor, et découvre, en compagnie d’un mécène de ses amis (Sean Bean), l’épave du vaisseau La Charlotte, dans lequel le trésor est sensé reposer…
La comparaison entre les deux héros d’aventures, vient d’emblée, à la vision de la Bande Annonce. Cependant, à la vision du film, on regrette rapidement l’humour détaché et le souffle du plus ancien, à la cheville duquel Benjamin Gates peine à se hisser. Bien sûr, le rythme du film est assez effréné, laissant peu de répit au spectateur, en alliant recherche périlleuse du trésor, poursuite par des méchants rivaux, et énigmes multiples. Car c’est bien là que le scénario pèche, dans les explications alambiquées des indices, frisant souvent le ridicule, car s’appuyant sur un jargon historique, déclamé sur un ton ou rythme hystérique.
On rit donc beaucoup, plus au dépend des scénaristes, qu’aux affrontements sexués de Nicolas Cage et de la française Diane Kruger. Pas de quoi crier au génie donc, même si le succès rencontré outre atlantique devrait nous amener rapidement une suite, aux décors tout aussi titanesques, mais espérons le, aux effets moins visibles, mais surtout aux incohérences moins prononcées. On imagine mal une torche éteinte depuis des centaines d’années, pouvoir être rallumée en quelques secondes comme c’est le cas ici. Mais Hollywood n’a que faire de la crédibilité de ses héros, et des situations dans lesquelles ils sont.
Olivier BachelardEnvoyer un message au rédacteur