PIEGE DE FEU
Un film convenu sur l’héroïsme quotidien des pompiers, mais dont l’émotion vous emporte malgré tout
Construit comme un grand flash back sur la carrière du soldat du feu Phoenix (on aurait pu se douter qu’un jour il y toucherait avec un tel nom), Brigade 49 n’est pas sans rappeler un certain Backdraft, avec De Niro, datant du début des années 90. Le film avait d’ailleurs été un évènement à l’époque, pour sa prise en compte du danger et son esthétique visuelle du feu. Il fait également penser à Fréquence Interdite pour certaines de ses séquences en entrepôt. Rien de bien nouveau donc, si ce n’est une sensation étrange et efficace de présence de la caméra au beau milieu de l’incendie.
La musique, un peu trop appuyée, ne gâche cependant rien au plaisir que l’on a à découvrir le fonctionnement de ce groupe de gars, frôlant les clichés virils, mais vraisemblablement liés les uns aux autres par une expérience forte et dangereuse. Les drames qu’il traversent, et celui, réminiscent au milieu du grand flash back, qui se profile comme le plus grand de tous, nous touchent malgré nous, et font que la fin, n’est qu’un grand resserrement de gorge, inévitable. A vos mouchoirs donc, pour ceux qui ne craignent pas les excès de testostérone.
Olivier BachelardEnvoyer un message au rédacteur