HISTORY BOYS
Peu crédible, mais néanmoins enlevé
Avec "History boys", Nicholas Hytner ("La folie du Roi George") adapte une nouvelle fois une pièce de Allan Bennett, qu'il avait lui même mis en scène au théâtre. Se déroulant au début des années 80, le script est un délice d'intelligence et provoque une furieuse envie d'érudition, ainsi qu'une poussée d'insouciance juvénile. Dans une certaine joie, ponctuée de quelques coups de colère, "History Boys" aborde quelques thèmes difficiles liés à l'affirmation de soi, à la liberté sexuelle comme d'expression, mais aussi à la consistance du savoir. Et jamais la tristesse n'envahit le récit, tant l'excentricité des professeurs et la bouillonnante envie de vie des élève sont palpables.
Ce sont là les points forts du film. Mais ce sont aussi ses faiblesses. Car autant de répartie à 1è ans semble bien peu probable, même si l'on situe l'action au début des années 80. Mais surtout l'attitude des élèves entre eux, comme envers Hector, leur professeur de "culture générale", bien soucieux d'un certain contact physique, paraît également peu crédible. L'homosexualité est ainsi l'un des thèmes centraux du film, et comme elle est pour une fois traitée avec légèreté, on ne va cependant pas s'en plaindre.
Olivier BachelardEnvoyer un message au rédacteur