PIRATES DES CARAÏBES : LA VENGEANCE DE SALAZAR
On remet ça !
Le Capitaine Jack Sparrow enchaîne les défaites. Il est pourchassé par un vieux rival le Capitaine Salazar qui veut sa peau. Ce dernier s’échappe du Triangle du Diable pour supprimer tous les boucaniers en mer. La seule échappatoire pour Jack Sparrow est de trouver le Trident de Poséidon. En chemin, il rencontre une astronome, Carina Smyth, et jeune marin, Henri, eux aussi à la recherche du Trident. Un enchaînement de batailles et de combats va faire rage dans cette course au trésor…
La saga de « Pirates des Caraïbes » a trouvé son nouveau méchant en la personne de Salazar, un fantôme barbare et teigneux. Après le quatrième opus, on pensait le filon épuisé, mais c’était sans compter sur la machine Disney qui remet le couvert. Tous les ingrédients sont là pour faire de ce nouvel épisode des aventures explosives, sans oublier bien sûr l’humour caractéristique de Jack Sparrow. Le burlesque Johnny Depp mène donc dignement la barque face au nouveau venu Javier Bardem. Les effets spéciaux bluffent une nouvelle fois le public, notamment l'équipage de fantômes et la scène où la mer rappelle la grande fresque de Moïse.
Certains regretteront que l'on s'éloigne de la piraterie. De plus, le film se focalise sur Jack Sparrow au détriment de l'intrépide Carina Smyth et du jeune Henri qui auraient mérité meilleur développement. Mais les gags s’enchaînent joyeusement grâce à une déferlante de personnages déjantés ! Le scénario n’oublie pas non plus la série et lance de nombreux clins d'œil aux précédents films mais quel est l’intérêt si ce n’est de faire du remplissage ? La bande son est en retrait par rapport aux précédents opus. Les aventures de Jack Sparrow, vampirisées par un Disney assoiffé d’argent, fatiguent un peu à la longue et la série commence vraiment à s’essouffler. Ce divertissement familial, certes agréable à l’œil, devrait décevoir les puristes ou les fans du pirate Jack Sparrow. Ce film distrayant se vit comme une attraction de Disneyland mais sans surprises.
David BrejonEnvoyer un message au rédacteur