SERENITY
Une série inédite devient un film : noir, intriguant, mais un peu court
Serenity est le premier film du créateur de Buffy contre les vampires, Joss Whedon. Tiré de la série culte outre atlantique, Firefly, le film sort en même temps en France qu’aux Etats Unis. Jouant sur les thématiques récurrentes dans les séries américaines, de la parano, le contrôle des masses, du grand complot, et de la manipulation de l’esprit, Serenity nous propose un univers à la fois familier et singulier. On pense d’abord à Star Wars, avec ce capitaine de vaisseau, hors la loi, par rébellion envers une néfaste alliance. On pense ensuite à Ghosts of Mars, lorsque l’on découvre les « termites », mangeurs d’hommes. Et puis bien sûr à Buffy, pour les chorégraphies de la jeune et sensuelle Summer Glau, lattant la gueule des vilains.
Côté décors, certaines mauvaises langues diront que l’on est dans un épisode de Babylon V. Pourtant, la cohérence de ces univers, comme la qualité indéniable des effets spéciaux, font de Serenity une série B visant le haut du panier. Certes le scénario n’a rien de grandement novateur, mais la traversée de la constellation d’épaves restera un moment de tension efficace, comme la découverte du secret, une assez « belle » idée. Reste à voir si les français feront la fête à ce film, sans avoir découvert auparavant la série.
Olivier BachelardEnvoyer un message au rédacteur