AMOUR ET AMNESIE
Dommage que les pitreries de Sandler soient toujours de mise
Les films d'Adam Sandler ne sont pas connus pour leur légèreté ( Waterboy, Bid Daddy ), ni pour la qualité du jeu de leur interprète principal, qui semble abonné aux rôles de demeurés, ou de simplets. Amour et amnésie ne déroge donc pas à la règle, faisant la part belle aux mimiques grotesques d'un pingouin ou d'un morse moustachu, ou aux douteuses pulsions d'un assistant qui pourrait bien être une femme, on ne sait pas trop…
Et pourtant, cette abracadabrante histoire de mémoire instantanée perdue à la suite d'un accident (voir Memento ou Le monde de Némo pour le même principe) finit par séduire et même émouvoir. On croit à la bonne volonté du personnage d'Adam Sandle, visant à séduire chaque jour cette femme qu'il aime (contrairement à ce qu'on pouvait ressentir face au Fanfan français). Mais on croit surtout à tout cet entourage, attentionné et protecteur, dont fait partie un étonnant Sean Astin, en frère bodybuildé. On retiendra en plus, quelques morceaux de musique sympathique, dont celui qui clos avec amertume et espoir le récit.
Olivier BachelardEnvoyer un message au rédacteur