UN CHEVAL NOMMÉ ÉLÉPHANT
Une œuvre colorée entre réalité et fiction
Dès le début, ce film au titre étrange, semble reposer sur un équilibre précaire. Entre la chaleur des décors (les murs rouges et rassurants de la maison, les tentes du cirque que les enfants vont croiser…), le jeu approximatif des deux garçons (malgré la voix-off de Roberto, lucide), les moments fantasmés façon western sortis tout droit de l’imagination de celui-ci, et les passages animés qui content l’histoire du cheval, on se demande où cette histoire destinée aux enfants ou adolescents va nous mener.
Puis progressivement, une certaine magie s’installe, le parallèle entre conte animé et réalité se faisant plus évident, et l’arrivée d’une troisième larrone donnant un peu d’épaisseur aux personnages des enfants. Bien entendu, un léger surjeu est au rendez-vous, soulignant l’aspect le caractère « malin » de certains personnages (le tatoué, la princesse…), mais les surprises dont regorge le cirque et la qualité des passages animés façon cases de BD sérigraphiées nous emporte sans mal dans ce conte sur un cheval devenu éléphant et sauvé par un cavalier.
Olivier BachelardEnvoyer un message au rédacteur