LE COURAGE D’AIMER
Pas vraiment une suite, juste un complément
Le courage d’aimer n’est autre qu’un remontage du film de Claude Lelouch, Les parisiens, sorti en septembre dernier sur les écrans, et sensé être le premier volet d’une trilogie intitulée Le genre humain. L’échec commercial du film ayant forcé Lelouch a abandonner son projet, il a souhaité aujourd’hui offrir aus spectateurs, une version complétée de quelques scènes déjà tournée, et sensée figurer dans le deuxième volet. Et cela donne un film hybride, étrangement plus équilibré que le précédent, puisque s’éloignant plus longuement de la tragédie intime du couple principal, pour s’intéresser au devenir de l’autre couple phare, Dombasle / Lebb.
C’est autour de leur histoire, homme d’affaire, et actrice de théâtre, et de celle de leur bonne, l’une des deux sœurs jumelles toujours jouée par Mathilde Seigner, que se nouent d’autre trahisons et liaisons secrètes. Mensonge, liberté de l’autre, confiance, adultère et manigances criminelles sont au cœur de ces nouvelles intrigues, moins glorieuses que les précédentes. Le film gagne en gravité ce qu’il perd en musique, trouvant un équilibre amer, entre constat des comportements humains, et espoir en l’homme.
Olivier BachelardEnvoyer un message au rédacteur