BIENVENUE CHEZ LES ROBINSON
Ode à la créativité
Malgré le rachat des imaginatifs Pixar, Walt Disney persévère avec « Bienvenue chez les Robinson » dans la veine de l'animation en 3D. Après l'histoire d'un poulet maladroit (« Chicken little »), voici l'histoire d'un orphelin maladroit, inventeur de génie, qui pourrait bien avoir un avenir brillant. La première partie dans l'orphelinat est assez drôle, avec quelques portraits croustillants du personnel encadrant: la professeur agîtée du bocal, qui tire son enthousiasme de multiple patchs au café, ou encore le coach bas du front adepte de la discipline. La seconde, dans le futur, avec la rencontre avec une famille Robinson, pas si attachante, doit surtout au charisme des personnages secondaires, comme les grenouilles parlantes, sous contrôle du chapeau melon maléfique.
Ode à la créativité et donc à l'accomplissement de soi, plaidoyer pour la persévérence, ce dessin animé brasse les mêmes principes qu'un « Terminator » ou « Retour vers le futur », en version pour enfant. Et c'est la dernière partie, dans le présent, qui apporte toutes les explications, assez basiques, à la compréhension du récit, et tourne à l'affrontement un rien sombre. Mais comme dans tous les Disney, la morale n'est pas loin, le méchant n'est finalement pas si inhumain et la possibilité de changer ou connaître le passé ne sera peut être pas utilisée. Un dessin animé sympathique, qui donnera au plus jeune l'envie d'avoir de l'imagination.
Olivier BachelardEnvoyer un message au rédacteur