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MESRINE : L'INSTINCT DE MORT

Hit !

Cette 1ère partie de la saga Mesrine, nous dévoile les aventures du futur Ennemi public numéro 1, de ses débuts dans la banlieue parisienne à ses péripéties en Amérique du Nord.

Wow! Enfin! Un vrai film français de genre! Avec l'Instinct De Mort, Jean-François Richet nous livre un polar dans la plus grande tradition du cinéma français tout en incluant le meilleur du cinéma d'outre manche, prouvant qu'il est possible de faire un film de genre en France (même si Nicolas Boukrief et Mathieu Kassovitz avaient déjà ouvert la brèche) tout en assimilant parfaitement les codes du genre.

Avec la 1ère partie de l'histoire de Jacques Mesrine, Richet ne décide pas de traiter cela à la légère comme on aurait facilement pu le faire en enchaînant quelques scènes d'action spectaculaires (qui sont quand même nombreuses), mais en nous dévoilant le quotidien du personnage et de sa montée en puissance dans le milieu du grand banditisme. Mais attention, Mesrine n'est pas un personnage de fiction et Richet réussit à ne pas tomber dans la dramatisation romantique d'un De Palma sur "Scarface" mais dans une vision brute de décoffrage, sans partie pris, en étant un simple témoin de la vie atypique de ce gangster hors norme que (presque) rien n'arrête.

L'interprétation de Vincent Cassel est bluffante. Il nous prouve ici qu'il est bien (et je pèse mes mots) l'égal d'un DeNiro ou d'un Pacino période 70's tellement il s'investit et transcende le personnage, car il fallait être capable de pouvoir rendre ce "personnage" dangereux et imprévisible mais également attachant et sexy sans jamais le faire passer ni pour un super héros ni pour la pire des ordures sur terre. C'est au spectateur de se faire son idée sur le personnage à travers l'interprétation de Cassel et la réalisation de Richet. Le reste du casting "joue son rôle" que ce soit Depardieu ou même Cécile De France.

Vous pouvez vous rendre dans les salles sans hésiter. Il faut que ce genre d'initiative soit récompensée. Il faut que l'on continue de prouver que le film de genre français n'est pas mort, que nous pouvons encore réaliser chez nous des films de qualité.

François ReyEnvoyer un message au rédacteur

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