ALAD'2
Un de plus !
Aladin, après s’être fait tyran de Vizir qui contrôlait Bagdad, se lasse de la vie dans son palais. Il n’est toujours pas marié à la princesse. Bientôt, la concurrence du dictateur Shah Zaman va déclencher sa fuite du palais. Pour combattre le méchant et récupérer sa belle, il part à la recherche de son Génie…
La fable d'Aladin se poursuit dans la même mouvance de scénario avec ses gags à gogo. Depuis le succès des "Nouvelles aventures d'Aladin" en 2015, cumulant plus de quatre millions d'entrées, la suite était presque inévitable, malgré des critiques assassines. Kev Adams signe donc pour ce que l'on espère être le second et dernier opus de ses péripéties au pays des mille et une nuits. Le réalisateur des "Nouvelles aventures de Cendrillon" s'entoure des acolytes Eric et Ramzy en génies et appelle Jamel Debbouze en renfort. Le scénariste du premier Aladin reprend sa recette initiale avec de l'action, de la dérision, des références farfelues et ajoute tout un tas de caméos de la Reine des Neiges à la chanteuse Tal.
Le personnage du tyran interprété par Jamel Debbouze est celui qui égaye le plus le film grâce à son phrasé et ses mimiques. Mais pour plaire à un public large d’adolescents, cette grosse production table principalement sur un humour de base avec une grande autodérision de la part de Kev Adams. On se réjouira toutefois des saynètes où se distinguent quelques bons seconds rôles. Mais Alad'2 est surtout destiné aux fans de Kev Adams, de Jamel Debouze ou aux aficionados des farces potaches. Le film est en effet noyé sous les gags avec ses anachronismes lourdingues.
David BrejonEnvoyer un message au rédacteur