BIGFOOT JUNIOR
Quelques gags sympathiques
"Bigfoot Junior" s'ouvre sur une scène d'action explicitant brièvement la supposée mort du père, chercheur poursuivi par des hommes de main et se jetant soudainement d'une falaise. Centrant d'emblée le long métrage sur la thématique des mensonges au cœur de la famille, cette scène d'ouverture sera à l'image de la seconde moitié du film : bourrée d'action. Malheureusement la première partie souffre d'un petit manque de rythme qu'une musique omniprésente (dont diverses chansons) semble vouloir masquer à tout prix. Le métrage flirte alors gentiment avec les codes du teen movie alors que le garçon découvre ses pouvoirs et la vraie nature de son père.
Heureusement le film gagne quelque peu en substance lorsque le gamin part à la rescousse de son père, aidé par un ours, un pivert, une bande de ratons laveurs, et une femelle écureuil. Les scènes d'action dans le laboratoire, ponctuées d'un humour "capillaire" assez cocasse, sont ainsi plutôt réussies. Le scénario égratigne au passage l'intelligence des gardes du corps, l'utilisation honteuse des stagiaires ainsi que les services après-vente incompétents et souvent délocalisés. Ajoutez à cela un parallèle savoureux entre les lapins de laboratoire et des tueurs incarcérés, et vous passerez finalement une fin de métrage plutôt agréable.
Olivier BachelardEnvoyer un message au rédacteur