COMES A BRIGHT DAY
Braquage à l’anglaise
Dans cette nuit londonienne, le destin de chaque personnage pourrait changer. Le choix s’impose à chacun d’agir en héros, de se soumettre aux exigences de malfaiteurs, de céder sous la pression ou de coopérer. Et au fil des heures, les attitudes changent, les avis diffèrent, la pression monte, et les solutions pour trouver une issue à ce braquage s’amenuisent…
Centré sur ses personnages captifs, le réalisateur essaie de capter les différentes émotions par lesquelles ils passent - obéissance, passivité, courage, rébellion… - tout en levant le voile sur leur passé : un jeune homme jeté dehors par ses parents, une jeune femme désabusée par la fin d’une histoire d’amour, un veuf usé par les années…
Malheureusement le réalisateur n’a pas su créer de tension dans cette prise d’otages. Les personnages ne semblent pas vraiment inquiets de leur destin face aux menaces de ces apprentis braqueurs. Et pendant ce temps-là, Sam (interprété par Craig Roberts, précédemment vu dans « Submarine ») ne semble préoccupé que par les beaux yeux de Mary (Imogen Poots), qu’il va tenter de séduire par des actes de bravoure et de beaux discours… ce qui parait assez surréaliste face à la situation qu’ils sont en train de vivre.
Malgré de bonnes intentions le film perd rapidement de son intérêt et on n’en retient qu’une histoire d’amour adolescente au milieu d’un thriller gentillet, à l’image de son acteur principal, Craig Roberts, qui semble cantonné au rôle de garçon mignonnet, maladroit et téméraire, qui rêve de la plus belle fille du lycée.
Véronique LopesEnvoyer un message au rédacteur