LA REINE DES DAMNES
Un film ridicule et irritant
Après le ténébreux et équivoque Entretien avec un vampire, film subtil et raffiné, oh combien fascinant, voici la suite des aventures de Lestat, le vampire manipulateur et épicurien. Malheureusement, tout ici n'est qu'artifice et bâclage. Stuart Towsend (Shooting Fish) a beau jouer les charmeurs à la peau pâle, le monde qui l'entoure, sensé être des plus actuels, ne sort pas d'un désuet frappant, hormis lors de quelques panoramiques en hélicoptère.
Pour le reste, les décors hésitent entre les intérieurs façon château rustique ou lugubre et les caves façon décrépitude ou boucherie. Rien de bien intéressant donc, ni même la rencontre, très tardive, avec la fameuse reine des damnées, certes bien habillée, mais dont on saisi mal la position et les enjeux personnels. C'est là le problème du film, l'absence d'enjeux pour le personnages et de clarté dans le récit.
Olivier BachelardEnvoyer un message au rédacteur