Banniere_11_films_de_separation_Saint_Valentin

UN VOISIN TROP PARFAIT

Un film de Rob Cohen

Un coup d’un soir que vous ne voudrez jamais revoir

Pendant que Claire, fait son footing matinal, elle se remémore sa rupture avec son mari, Garrett, et à quel point cet évènement a perturbé son fils Kevin. Un jour, alors qu’elle rencontre un problème avec sa porte de garage, un bel inconnu vient la secourir. Il se trouve qu’il s’agit de son voisin, un jeune homme de vingt ans, apparemment très serviable...

Il est étonnant de voir un tel film sortir en salles, pourtant plutôt calibré pour du DTV. Universal France a cependant osé une sortie ciné, certainement du fait de la présence de la sublime Jennifer Lopez qui n’a visiblement pas vieilli d’un iota en quinze ans et que l’on n’avait pas revue dans un thriller depuis une bonne dizaine d’années. Elle y incarne une quadragénaire, prof de lettres anciennes, qui se laisse séduire par l’un de ses élèves de lycée et qui se trouve également être son voisin.

Le titre français frisant le gros spoiler, on ne prendra pas de gros risques à vous apprendre que ce jeune homme aux apparences de gendre idéal (encore que le jeu de Ryan Guzman nous fait renifler l’entourloupe à plein nez) est en fait un psychopathe complètement épris de la voluptueuse maman qui lui sert de voisine et de prof.

Alors, rien de réellement novateur dans ce film qui accumule les tics de montages vus et revus dans ce genre de production. Nous sommes bien dans le produit ultra-calibré du thriller un brin érotique. L’unique scène de sexe reprise à toutes les sauces en guise de flash-back est par ailleurs trop téléphonée pour être amenée de manière crédible. Ainsi, dès le lendemain matin on sent bien que ce gentil jeune homme va se révéler être un dangereux obsessionnel.

S’en suit des coups-bas prévisibles et au final "Un Voisin trop parfait" ne nous apprend jamais rien que l’on pressentait déjà. Ce qui est bien dommage pour un thriller. Le film aurait pu être un téléfilm de minuit de bonne facture mais c'était sans compter un horrible dénouement final à base de plans dignes des séries Z (et hop, mon gros doigt dans ton œil !) venant gâcher le peu de qualités que possédait ce long-métrage.

Alexandre RomanazziEnvoyer un message au rédacteur

Laisser un commentaire