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LE LIVRE DE LA JUNGLE

Un film de Jon Favreau

Aie confiance. Crois-en Disney…

Mowgli est un petit garçon qui a grandi dans la jungle. Alors qu’il était bébé, la panthère noire Bagheera l’a retrouvé seul et perdu. Décidant de ne pas le laisser mourir, elle le confia à une meute de loups afin que le petit homme apprenne à survivre dans la nature. Mais c’était sans compter sur le retour de Shere Khan, un tigre dangereux qui tient en horreur tous les humains. Pour ce dernier, pas de compromis possible : Mowgli n’a pas sa place parmi les animaux. Mais pas question non plus de le renvoyer chez les hommes…

On pourrait presque croire que Disney est à court d’idées. La longue liste des reboots prévus de nos films d’enfance préférés semble être sans fin. Une manière originale de faire connaître ces contes à une nouvelle génération… Pour ceux qui ont grandi avec les dessins animés, ils pourraient les redécouvrir avec autant d’émotions et sous un nouveau jour… ou pas. Jon Favreau est resté (un peu trop) fidèle à la version que nous connaissons… jusque dans les moments musicaux. Souvenirs, souvenirs !

Presque entièrement réalisé en images de synthèse, le film est à coupé le souffle. Le résultat est absolument bluffant, tellement réaliste que certaines scènes nous donnent des frissons. C’est un film intense, épique et même drôle. Il n’y a pas grand chose à redire excepté qu’il n’y absolument rien de nouveau à l’horizon. Le réalisateur n’a pratiquement pris aucune liberté dans le scénario. C’est exactement le même film que celui de 1967, mais visuellement plus impressionnant.

Du côté des acteurs, il serait difficile de trouver un casting plus prestigieux. Idris Elba et Scarlett Johansson ont des voix captivantes et parviennent à donner énormément de charme aux méchants à qui ils prêtent leur voix. Même le petit Neel Sethi se démarque par sa performance. Pour son tout premier film, le jeune acteur incarne un Mowgli attachant et bien moins tête à claques que celui du dessin animé. Bravo !

Hélas !, à la différence de la version de 1967, ce film-ci risque de rapidement vieillir et de tomber dans les oubliettes. C’est souvent le cas des films qui ont quasi intégralement recours au CGI (Computer-generated imagery, ou images de synthèse). D’ici deux ans, il sera déjà désuet. Et il faudra en refaire un autre…

Justine TurchetEnvoyer un message au rédacteur

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