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GUS, PETIT OISEAU, GRAND VOYAGE

Un film de Christian De Vita

Sans grand relief

Un œuf roule vers des ruines, où il finit par éclore, à l’écart. L’oisillon, sans nom, devient alors ami avec une coccinelle. Faisant connaissance avec un groupe d’oiseaux bleus, alors que leur chef est blessé par un chat, il va se retrouver à devoir les guider à sa place, dans la grande migration vers l’Afrique…

Avec son dessin en images de synthèse 3D signé des studios Team To de Bourg les Valence, « Gus » était certainement l’un des projets les plus attendus du monde de l’animation hexagonale. Si la qualité graphique est globalement au rendez-vous (on regrettera peut-être uniquement l’excès d’utilisation d’éléments surfaciques animés, pour représenter plumes, feuilles…), c’est malheureusement du côté de l’épaisseur du scénario que le bât blesse.

Car une fois passée une introduction plutôt réussie, outre une énumération des quelques dangers qui guettent les oiseaux migrateurs (un avion de nuit, des chasseurs, une tempête, le froid et la neige…), il ne reste pas grand-chose à se mettre sous la dent. Le récit est sans surprise, et ce ne sont pas les colères artificielles de l’oiseau (qui apprend à se montrer autoritaire en répétant des insultes) ou l’épisode du sauvetage à la « Madagascar » qui sauveront un scénario bien trop léger. Quant au couplet final sur l’entraide, il est tellement attendu, qu’on en baillerait presque.

Olivier BachelardEnvoyer un message au rédacteur

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